Le domaine des Eouvières repose sur plusieurs centaines de mètres de calcaire jurassique. La végétation évolue dans un contexte très sec. Le chêne vert y est dominant, les milieux ouverts sont essentiellement liés à l’inexistence de sol sur une couche calcaire peu fracturée : les dynamiques de fermeture des pelouses substeppiques et du mattoral à genévrier de phénicie sont très lentes. Les fonds de vallons à caractère temporaire, affluents du Verdon, offrent une humidité favorable au développement des chênes les plus mâtures du site et des essences forestières diverses.
Les enjeux patrimoniaux se concentrent principalement dans les falaises. Cinq espèces floristiques protégées y ont été recensées : la Doradille du Verdon, petite fougère endémique, la Sabline du Verdon, la Raiponce de Villard, ainsi que la Dauphinelle fendue. La présence de nombreuses chauves-souris, dont le Minioptère de Scheibers en colonie lors du transit automnal et printanier, rendent les cavités très vulnérables face à la fréquentation humaine.