La flore
Ce sont 210 taxons qui ont été inventoriés sur les 200 hectares de marais du Méjean, dont deux espèces protégées : la nivéole d’été et le plantain cornut et seize espèces rares.
On y retrouve la végétation caractéristique des milieux salés : salicorne, soude, obione, saladelle… et des ripisylves frênes, ormes, peupliers blancs qui bordent les roubines aux côtés des narcisses tazet, iris des marais et glaïeuls communs.
La faune
Le site du Méjean de par sa situation géographique accueille une grande variété d’oiseaux en migration : vanneau huppé, sarcelle d’hiver, canard souchet, échasse blanche, avocette élégante, guêpier d’Europe, milan noir… Mais aussi à demeure tout au long de l’année : héron cendré, aigrette garzette, foulque macroule, canard colvert, tadorne de Belon, poule d’eau…
Sans oublier son emblème, la cigogne blanche, filmée en permanence sur son nid, ce qui permet de suivre la naissance des cigogneaux dès le mois d’avril.
Le Méjean est aussi peuplé d’autres espèces protégées comme la Cistude d’Europe et l’Emyde lépreuse, deux tortues aquatiques autochtones mais menacées par la présence de la tortue de Floride, espèce envahissante.
Quant à la lagune en elle-même, constituée d’un mélange d’eau salée provenant des graus et d’eau douce provenant du Lez et de la Lironde, elle abrite une population de poissons qui s’est adaptée à la variation de salinité : anguille, daurade, loup, mulet…