Le site connait une occupation très ancienne. Le site de A Guaita, a fait l’objet depuis 2004 de plusieurs campagnes de sondages et de fouilles programmées. Plusieurs niveaux d’occupation – néolithiques uniquement – ont pu être mis en évidence. Le plus ancien est attribuable sans conteste au néolithique ancien dans sa phase finale (seconde moitié du VIe millénaire avant notre ère). Toutefois, une première originalité est à signaler à travers la présence de céramique linéaire – inédite en Corse – qui laisse supposer des liens culturels (qui restent encore à définir et préciser) avec des groupes néolithiques toscans. une seconde originalité de ce site est due à la mise au jour d’une structure d’habitat quadrangulaire attribuable au néolithique évolué à récent (IVe millénaire avant notre ère), qui couvre une superficie de 40 m2 environ matérialisée par de très gros blocs alignés et parfois doublés sur le côté intérieur. Des rapprochements significatifs peuvent être faits avec des sites de Balagne tels que A Petra (l’Île-Rousse) pour le néolithique ancien ou A Fuata (Lumio) pour la structure d’habitat ainsi que le Monte Revincu (Nebbiu).
En savoir plus : Site néolithique de A Guaita
Les deux moulins à vents (de Steppiale et de Racamu) ont été édifiés vers la fin du XVIIIe siècle, sans doute dans le cadre d’un projet de développement du territoire impulsé par la Monarchie française. Comme les douze autres moulins de la Pointe du Cap Corse, ils ne fonctionneront que peu de temps, la plupart étant hors service dès la première moitié du XIXe siècle. Ces bâtiments ont perdu depuis longtemps leur toit (en bardeau de bois) ainsi que leurs ailes. Le moulin de Racamu est dans un état de ruine très avancé. Celui de Steppiale a été consolidé par la commune avec le concours de l’association Morsiglia patrimoine. Près du couvent de Morsiglia, on peut observer le mécanisme en bois d’un de ces moulins.