C'est Pierre Benoît Dumas, alors gouverneur de l'île Bourbon, qui en 1730 étend la colonisation aux terres du sud-est, au delà de Saint-Benoît, autour du Port Carron, nommé également de très jolie façon, Quai de la Rose. A cette époque, l'accès le plus simple et le plus rapide demeurait la mer, la voie terrestre étant extrême, sur toute la distance jonchée d'une végétation primaire quasi infranchissable. L'appellation "Quai de la Rose" marqua les habitants de la région, et lorsqu'en 1789, année révolutionnaire, ils eurent à baptiser leur paroisse, ils choisirent Sainte-Rose. Le quartier de Piton-Sainte-Rose fut quant à lui appelé de cette manière en raison du piton qui le surplombe.
Dès ses origines, la région toute entière semble prospère, vivant très bien de la culture du café qu'elle produisait en grandes quantités, ainsi que du maïs, du riz et du girofle. La canne à sucre les supplanta totalement au début du XIXème.
L'abondance de l'eau qui se trouve sur le site de l’anse des cascades est utilisée au XIXème siècle pour alimenter les usines et les villages voisins. Cette eau est conduite par un canal jusqu'à une roue à aubes, qui met ensuite en route la pompe ; les vestiges de la pompe hydraulique des cascades se trouvent encore sur le site.
A la production de cannes s'ajoutent aujourd'hui celles de bananes, de vanille, de mandarines, de palmistes et bien sûr de poissons. Le tourisme occupe également une place très importante, et le site de l’anse des cascades est l’un des plus fréquentés du littoral réunionnais. IL y a 20 ans, on estimait déjà à plus de 300 000 le nombre annuel de ses usagers.