Autrefois, une grande chênaie de chênes verts et pubescents couvrait le massif (- 7000 ans av. JC).
Les 1ères traces d’une occupation sont préhistoriques, comme en témoigne l’abri de Méjean.
Depuis, d’autres civilisations s’y sont établies, laissant les vestiges de la Chapelle Saint-Michel (XIIIe) ou encore les Forts de Niolon et Figuerolles (XIXe).
La chênaie disparut progressivement au profit de l’agriculture (oliviers, céréales et vignes) et du surpâturage (4000 chèvres en 1900 rien que sur la commune du Rove).
Vers 1960, on assiste à une déprise agricole au profit de l’industrialisation voisine : Port Autonome de Marseille, projets pétroliers...
Aussi, dès 1970, de grandes unités foncières (1700 ha au Rove et 1300 ha à Ensuès) sont constituées par des sociétés immobilières pour y créer plus de 16 000 logements, aux portes de Marseille.
Mais déclaré inconstructible grâce à la volonté des deux maires, ce vaste domaine a pu être acquis par le Conservatoire du littoral dès 1980.