La faune
Tombelaine représente un havre de paix pour les oiseaux marins qui s’y reproduisent tous les ans. L’Aigrette garzette y nidifie depuis 1997, année à laquelle ont été observés les premiers couples dans les arbustes. Sur le rocher, peuvent également nicher des goélands marins, bruns et argentés. Le site accueille également le Tadorne de Belon, l’Huitrier-pie et le Héron garde-bœufs, dernière espèce à avoir colonisé le site.
Le site est également utilise comme site de nidification pour le Canard colvert et plusieurs espèces de passereaux (Troglodyte, Accenteur mouchet, Merle noir, Grive musicienne, Linotte mélodieuse, Corneille noire, Pigeon ramier, Fauvette a tête noire).
En dehors de la période de reproduction, l’îlot est un lieu d'hivernage et de passage pour de nombreuses espèces.
Quelques mammifères sont également recensés sur l’îlot : le Lapin de garenne, le Ragondin (depuis 1994) et le Rat surmulot est toujours présent malgré les campagnes de dératisation, organisées par le Groupe Ornithologique Normand (GON). Il est le plus grand prédateur des oiseaux et de leurs nichées. Sa population a tendance à croître sur l’îlot.
Attention ! Des Chenilles urticantes colonisent l’île, le Bombyx à cul-brun. Au stade chenille (de mars à juin), ces poils sont urticants et provoquent des irritations et des allergies chez l’homme ou l’animal.
Le Phoque veau-marin peut être observé en périphérie de l’îlot. Il se repose à marée basse sur les bancs de sable et chasse dans les rochers à marée haute. La baie du Mont-Saint-Michel constitue la limite sud de son aire de répartition. Espèce protégée, le phoque aspire au calme et il est recommandé de ne pas s’approcher à moins de 300 m pour éviter de le déranger et de provoquer sa fuite.
La flore
L’îlot abrite des habitats naturels remarquables, même si les pelouses rases sont concurrencées par la prolifération d’une végétation arbustive.
Il y a aussi la présence de plante rare et protégée au niveau régionale, tels que la Rue odorante. Mais, une fois encore, ne tentez pas de la cueillir, car sa sève peut provoquer des dermatites de contact chez les personnes à la peau sensible, et même de véritables brûlures par temps chaud.