Le lapin, le renard et le blaireau creusent des terriers dans les sables. Parmi les oiseaux, le gravelot à collier interrompu niche au printemps sur le haut de plage. Le bécasseau sanderling, le pluvier argenté et le grand gravelot s’observent pendant l’hiver. La barge rousse, à la poitrine enflammée en période nuptiale, et le courlis corlieu au long bec recourbé, sont parfois de passage, en fin d’été et en automne. Les fourrés dunaires facilitent la présence régulière, voire la nidification, de nombreux passereaux : fauvette grisette, tarier pâtre, linotte mélodieuse, bruant jaune… Les dépressions humides abritent des amphibiens, dont les tritons crêté, alpestre, palmé et ponctué, et la rainette verte. Plusieurs crapauds y vivent aussi, dont le calamite, qui s’enfouit dans les sables, et le crapaud accoucheur (surnommé docteur « tou… tou » pour son chant flûté), un mâle qui porte ses œufs jusqu’à leur éclosion.
La dune bordière (en bordure immédiate de la mer) et la dune vive, blanches, accueillent une végétation soumise à des conditions difficiles : l’élyme des sables, à feuilles de jonc, protégée au plan national, est accompagnée du liseron des dunes aux calices lilas, de l’euphorbe, au lait toxique, et du pourpier de mer, petite plante grasse tapissant les sols. L’oyat, plante symbolique de la dune vive, demeure l’espèce fixatrice majeure aux côtés de la fétuque et du chardon bleu. La dune grise regroupe une végétation plus variée dont la rose armérie des sables, le troène, le sureau noir et le prunellier. Les landes à fougère occupent les retombées des dunes perchées.
Les fourrés dunaires sont constitués de saule argenté, d’aubépine, de ronce, d’églantier et d’ajonc. Les dépressions les plus humides abritent les saules roux et cendré en bouquets.
Des brise-vent artificiels sont composés de cyprès de Lambert, et des pins noirs ont été plantés sur la hauteur dominant la partie méridionale du site.