Situés au nord de la Presqu’île Guérandaise, le long de la baie de Pont-Mahé, les marais de Pénestin constituent une zone humide remarquable par la continuité de ses habitats et la grande amplitude de son régime hydrologique.
Asséchés en été et ennoyés l’hiver, cette lagune arrière littorale, il présente de multiples aspects.
À l’est de la pointe du Bile, du côté du Lesté, canaux orthogonaux bordés de végétation palustre et prairies pâturées par de petits troupeaux de bovins composent une mosaïque embroussaillée à ses franges par d’épaisses lisières de prunelliers et de fougères.
À quelques encablures de là, à l’est du hameau de Kerséguin, changement d’ambiance avec des milieux ouverts prennent toute leur dimension avec les grandes prairies inondables, les roselières, les cariçaies et les jonchaies traversées par les étiers du Foy, de Kerfalher et de Pont-Mahé qui relient via un corridor écologique le marais à la mer.
Limite septentrionale du Parc Naturel Régional de Brière, ce secteur présente de vastes paysages de dépressions humides à phragmites.
Bocages denses enracinés sur les versants, boisements épars, friches et parairies implantées çà et là complètent ce territoire d’où émane aux beaux jours une multitude de chants d’oiseaux .
Par moments, la frontière entre la terre et la mer s’amenuise. Lors des grandes marées, les eaux salées remontent par l’étier de Pont-Mahé, alimentant ainsi des prés-salés, habitats d’une grande richesse écologique. Sur les rivages, cordons sableux et falaises rocheuses alternent.
De la plage de sable blanc du Palandrin aux falaises de micaschistes ocre de Pont-Mahé, coexistent de multiples faciès implantés sur l’une des baies les plus abritées de la façade atlantique.