La gestion du site a été confiée en 2012 à l’association CURUMA, labellisée CPIE Médoc.
L’agriculture est l’activité principale du site. Elle est présente sur l’ensemble des mattes ainsi que sur quelques zones de palus. L’élevage est pratiqué uniquement sur les palus. Depuis 2020, le Conservatoire et le CPIE Médoc ont établi un partenariat pour 3 ans avec Pure Projet, pour restaurer les paysages identitaires en replantant 1500 à 2000 mètres linéaires de haies par an avec de l’Epine noir, du Sureau noir, de l’Aubépine blanche, du Fusain d’Europe, du Tamaris de printemps, du Troène des bois et de l’Eglantier.
L’ostréiculture abandonnée à la fin des années 1970 en raison de la contamination des eaux reprend progressivement en Bas-Médoc. Le Conservatoire a réhabilité un local professionnel et restauré les bassins conchylicoles de Neyran. Depuis 2017, deux ostréiculteurs, se sont installés sur la propriété du Conservatoire pour affiner des huîtres dans les bassins (médaille d’or au concours général agricole de Paris en février 2019). Grâce à eux et aux autres fermes aquacoles, l’huître en Médoc reprend vie ! Cette pratique aquacole traditionnelle participe à la sauvegarde de l’espace littoral ainsi qu’au respect du site et de son équilibre écologique.
La chasse est une activité également très importante sur le site, principalement à la tonne, pour le gibier d’eau.
La pêche au carrelet est un peu l’image « mythique » de l’estuaire et les chenaux sont propices à la navigation de petites barques qui relèvent dans leurs filets les crevettes blanches de l’estuaire et autres menu fretin.
L’équipe du CPIE propose au fil des saisons, des balades à thèmes, des animations pédagogiques et des découvertes de cet insolite territoire médocain « in medio aquae » : www.curuma.org
