Port-Vendres, mouillage abrité par les reliefs du Cap Béar et de la Mauresque, est choisi par les Romains pour l’implantation d’un port de commerce d’importance stratégique. A la chute de l’Empire, il devient une simple bourgade de pêcheurs rattachée à Collioure. Au XIIe siècle elle est rattachée à la France et acquière un rôle stratégique, à proximité de la frontière espagnole.
Vauban projette au XVIIe siècle la refonte de la ville en port de guerre (réorganisation de la ville, creusement d’un bassin, construction des quais…). Après la Révolution, Port-Vendres supplante peu à peu Collioure dans son rôle de port de commerce, et s’enrichit encore avec l’arrivée de la voie ferrée au XIXème siècle (commerce du vin, fruits et légumes).
Le Fort Béar, au sommet du cap à 206m d'altitude, domine la ville. Cette place forte de la fin du XIXe siècle (terminée en 1880) est bâtie sur un édifice militaire datant de l'époque de Vauban, destiné à la défense du port. Sa construction fut entreprise dans le but de verrouiller les frontières de la France. Il remplit sa fonction jusqu'au milieu du XXe siècle, époque durant laquelle fut installée une station radio goniométrique (1949). Certains éléments purement défensifs du fort furent détruits à partir de 1949, comme les canons de fort calibre. Il est actuellement terrain militaire.
Le phare du Cap Béar est allumé en 1905.