506 hectares constituent le Grand Site de la Dune du Pilat. Le Conservatoire, engagé depuis 1998 dans une politique d’acquisition sur le site est propriétaire à ce jour de près de 100 hectares. Il mène actuellement, avec son gestionnaire le Syndicat Mixte de la Grande Dune du Pilat, une série d’actions en faveur d’une réappropriation publique de cet espace dont plus de 60 % appartiennent à des propriétaires privés.
Voici néanmoins son portrait au-delà des seuls terrains acquis par le Conservatoire !
Hauteur (entre 100 et 115 m), longueur (2,7 km), fréquentation (plus d’un million de visiteurs), nombre de grains de sable (60 millions de mètres cubes) … à la Dune, tout est sujet à superlatif !
Cette imposante masse de sable, toujours en mouvement vers l’intérieur des terres et de la forêt qu’elle grignote tous les ans de 4 à 5 mètres, est une archive naturelle qui permet de retracer 4000 ans d’histoire.
Vous l’aurez bien compris, la Dune est unique et c’est bien pour cela qu’il faut la préserver et la respecter. C’est un site naturel fragile avant d’être un terrain de jeu que chacun pourrait être tenté de s’approprier.
Eau, sable et forêt se mêlent pour former ce lieu d’exception. Du sommet de la dune c’est une belle leçon paysagère qui est offerte au visiteur.
L’océan est le premier attrait à l’ouest. En fonction des marées, il est rythmé par les bancs de sable du Banc d’Arguin, les passes du Bassin d’Arcachon et la longue flèche sableuse de la presqu’île du Cap-Ferret. Au nord, c’est la lagune du Bassin que l’on découvre.
A l’est, la forêt de la Teste-de-Buch, océan de verdure aux statuts juridiques très diversifiés et complexes. Honneur à la forêt usagère qui se renouvelle naturellement depuis des siècles car n’a pas été exploitée pour la production de bois. Elle recèle ainsi une étonnante biodiversité. Autour de la Dune, une forêt de production privée, et la forêt domaniale plus au sud, sont issues de plantations faites au XIXème siècle pour fixer le sable.