La faune
La pointe du Grouin est également un observatoire privilégié pour les phoques-veaux marins. À marée montante, ils suivent le courant et les bancs de poissons. Ils profitent du goulot d’étranglement qu’impose la pointe aux rivières, pour pêcher à quelques encablures de votre point d’observation. La baie abrite l’une des plus importantes colonies françaises de cette espèce, soit environ 60 individus l'hiver et 80 l'été. Ils s’y reproduisent depuis 1997. Ils s’observent assez facilement aux jumelles, faisant la « banane » sur les bancs de sable à marée basse.
En hiver, au coucher du soleil, les vols de bernaches remplissent l’atmosphère du Grouin du Sud de leurs cris. Ces oies quittent les herbus pour gagner les parages de l’îlot de Tombelaine. Elles passent au-dessus de la pointe dans un des grands spectacles de la baie.
Bécasseaux variables et maubèches, huitriers-pies, barges à queue noire, barges rousses, pluviers argentés, grands gravelots, courlis cendrés, bécasseaux sanderling…font parti du tableau de limicoles hivernants dans les grèves et l’estuaire de la baie pour y hiverner.
La flore
Au-delà des rivières, en direction du Mont, les herbus gagnent du terrain sur les grèves. C’est le royaume de la puccinellie, cette graminée dont raffolent les moutons de prés-salés.
Le vent salé, les embruns, le piétinement, la pauvreté du sol favorisent les plantes aimant le sel (halophiles). La pointe du Grouin est colonisée par une végétation très variée et très riche, dont la Criste marine, l'Inule perce-pierre, la Spergulaire marine, la Petite Centaurée Marine et l'Armérie.