Habitats et Flore
Dès le mois d’avril, les boules d’euphorbe arborescente se constellent d’une multitude de fleurs jaune : ces formations buissonnantes, relativement rares en Corse, apprécient les versants rocheux à proximité de la mer. À cette floraison spectaculaire se mêlent, au mois de mai, les délicates fleurs roses de l’erodium de Corse et les légères fleurs blanches du seseli précoce, deux espèces endémiques de Corse et Sardaigne. Lentisques, myrtes, olesatres, et autres essences du maquis envahissent regagent de plus en plus de terrains aux dépends des pelouses à immortelle d’Italie (a murza en langue corse)
Dans les années soixante une partie des terrains situés à la base de la presqu’île, a été acquise par un investisseur privé qui y a planté des pins et des eucalyptus devenus envahissant et qui dénotent dans le paysage du site. Cette propriété a depuis été acquise par le Conservatoire.
Faune
Les falaises et milieux rocheux de la pointe d’Orchinu accueillent les nids de nombreuses espèces d’oiseaux : le grand balbuzard pêcheur et le si rapide faucon pèlerin, l’infatigable martinet pâle, au vol incessant, la délicate hirondelle de rochers, le cormoran huppé de Méditerranée, spécialiste de la chasse sous-marine malgré son plumage perméable, et que l’on voit, ailes déployées, se sécher, immobile sur un rocher. Chez les reptiles, un petit lézard endémique de Corse et Sardaigne, l’algyroide de Fitzinger à la peau sombre, profite de l’ombre du maquis.
Une grotte marine naturelle abrite régulièrement deux espèces de chauves-souris : le minioptère de Schreibers et le rhinolophe euryale.
Sous l’eau la biodiversité est également très intéressante, avec notamment des populations de grande patelle, coquillage autrefois très répandu en Méditerranée et devenu rare.
ZNIEFF punta d’Orchinu