L’anse Saint Martin offre le panorama le plus harmonieux de la Hague. Ce petit golfe de la Manche, situé sur les communes de Digulleville, Omonville-la-Petite et Saint-Germain-des-Vaux est un endroit très étonnant. Protégé des grands vents, il alterne sable, cordons de galets et estran rocheux. C’est aussi un paradis pour les zoologistes. A l’extrémité Ouest de l’anse, voici une autre sorte de bijou : deux jetées courtes et trapues y encadrent Port Racine, qui se dit le plus petit de France.
Sur ce site de la Pointe de Jardeheu ; le Conservatoire du littoral a acheté en 1994 le manoir du Tourp. Le Tourp est une ancienne ferme seigneuriale de la Manche du XVéme et XVIIème siècle.
Ce patrimoine bâti a fait l’objet de travaux important consistant à consolider les murs et les fondations et à rénover la charpente. Ce patrimoine architectural est un bel exemple de restauration qui a su être réhabilité dans le respect des matériaux ancestraux. Inauguré le 28 mars 2002, le Manoir du Tourp-Maison de la Hague est ouvert au public. C’est un espace patrimonial à vocation culturelle, artistique et pédagogique. Chacun peut s’y promener librement et y découvrir le cochonnier, la chapelle, la boulangerie, le colombier, le jardin et la médiathèque.
La maison de la Hague est aussi, et avant tout, avec sa médiathèque un véritable lieu de référence pour les curieux et les amoureux de la Hague et du Cotentin.
Aussi, à près de 900 mètres du manoir, la ferme de la Cotentine. Datant du XVIII e siècle, elle était vouée à disparaître, rongée par la végétation. Au début de la seconde Guerre mondiale, la ferme, situait en en bordure de mer, était considérée comme position stratégique. Une fois ses habitants expulsés, elle fut réquisitionnée et occupée par l’armée allemande. Ce bâtiment, situé près du sentier des douaniers d’Omonville-la-Rogue, était encore habité par une famille de fermiers au début des années 1940. En 1991, le Conservatoire du littoral devient propriétaire de cette bâtisse en perdition. Et en 2000, la décision a été prise de remettre ces ruines en valeur afin de garder le témoignage du passé mais aussi de les rendre accessibles en toute sécurité aux randonneurs qui empruntent le GR 233. Les ruines de la ferme de la Cotentine ont acceuilli des chantiers de bénévoles locaux.