Les zones humides qui prolongeaient autrefois vers le sud le vaste écosystème du lac du Bourget, premier lac naturel de France par sa superficie (4 400 ha), ont pour la plupart disparu. L’urbanisation et l’aménagement d’infrastructures (aéroport, routes, zones industrielles…) ont fait régresser drastiquement ces espaces essentiels pour le maintien d’une diversité biologique et paysagère.
Le Conservatoire du littoral a acquis au début des années 90 une vingtaine d’hectares au sud-est du lac, de l’autre côté d’un port de plaisance. Un arrêté préfectoral de protection du biotope a été pris en 1988 pour protéger un espace plus large.
Le périmètre d’intervention de l’établissement couvre aujourd’hui plus de 40 ha. Il est inclus dans une zone Natura 2000, est inscrit à l’inventaire des zones humides et au schéma régional de cohérence écologique (SRCE). Le sol est constitué de taillis forestiers, de prés humides et de quelques terres cultivables, lesquelles ont vocation à revenir à l’état de prairies de pâture ou de fauche.