La Pointe de la Loge fait partie des sites d’intervention du Conservatoire du littoral. Les terrains acquis sont remis en gestion au Syndicat Mixte des espaces littoraux de la Manche (SyMEL). Un garde du littoral est affecté à ce site. Il a en charge le gardiennage, l'entretien et le suivi scientifique, ainsi que les relations avec les usagers locaux.
La Pointe de la Loge dispose de mesure de préservation depuis 1992, date à laquelle a été rédigé le 1er plan de gestion. Il s’agit d’un document cadre, un guide, donnant les orientations d’aménagements et de gestion pour protéger ce site naturel.
Un projet de valorisation a été défini sur l’ensemble du site. Les surfaces ont ainsi été redistribuées. Une partie est dédiée à l’exploitation agricole, ayant débuté par la pose des premiers linéaires de clôture, en 2011. L’autre partie est dédiée aux activités récréatives. L’accès à la plage est maintenu, mais le stationnement en amont a été réorganisé. Il est donc interdit de stationner dans la zone très proche du rivage. Les promeneurs peuvent dorénavant longer le littoral évitant ainsi le passage sur la route et ainsi profiter du cadre et de la vue sur la baie.
Par ailleurs, la Pointe de la Loge est aussi inclus dans l’enveloppe de la zone écologique d’intérêt européen au titre de Natura 2000 s’intitulant «« Caps et marais arrière-littoraux de Barfleur au Cap Lévi ».
Par ailleurs, au sein du projet LiCCo (Littoraux et Changements Côtiers), la pointe de la Loge fait partie du site pilote du val de Saire. Ce projet est mené pour une durée de trois ans (2011-2014), il vise à accompagner les populations côtières pour comprendre, se préparer et s’adapter aux effets du changement climatique, de l’élévation du niveau de la mer et de l’érosion sur leur littoral. La Délégation Normandie du Conservatoire du littoral veille à sa coordination en France. Le val de Saire est soumis à des phénomènes d’érosion réguliers qui provoquent des brèches dans les cordons dunaires et parfois des intrusions marines. Au niveau des marais rétro-littoraux, une réflexion se met en place pour proposer des mesures de gestion adaptées à l’évolution naturelle de ces milieux, notamment par la gestion des niveaux d’eau, de la salinité via des ouvrages hydrauliques (nô). Les enjeux actuels et futurs reposent sur les perspectives de gestion du trait de côte, des marais arrière-littoraux, de l’évolution des usages, des perspectives agricoles et des paysages.
téléchargez le plan de gestion.