La flore
Malgré les nombreux défrichements qui ont contribué à dégrader ses sols tout au long de son histoire, et longtemps exploité en taillis, le bois du Breuil est redevenu aujourd’hui un magnifique lieu de promenade, avec comme principales essences forestières : les Chênes sessile, le Hêtre, le Charme, le Frêne, les Pins sylvestre et maritime et aussi des Rhododendrons par milliers, dont la floraison mauve, en juin, constitue l’un des grands attraits.
Cependant même si le Rhododendron est somptueux, lorsqu’il fleurit, il est considéré comme une espèce envahissante. Originaire des massifs himalayens et de l’est de la Turquie, le Rhododendron peut devenir arbustif et atteindre 4 à 5 mètres de haut. Il empêche alors les autres espèces, notamment les herbacées, de se développer. C’est pourquoi, au bois du Breuil, des coupes d’éclaircie sont régulièrement pratiquées pour le maîtriser.
La faune
De nombreux arbres morts sont conservés dans le bois et sont des lieux de vie extraordinaires. Ils accueillent une multitude d’insectes mangeurs de bois, qui vont eux-mêmes attirer des populations d’oiseaux, principalement pics, sitelles et chauves-souris.
Avec ses 46 cm de longueur, le Pic noir est le plus grand de tous les pics, reconnaissable par sa calotte rouge vif qui s’étend du front jusqu’à l’arrière de la nuque chez le mâle. Espèce protégée, il niche dans le bois du Breuil. Pour creuser leur nid dans le tronc d’un arbre, mâle et femelle creusent durant environ 12 h par jour. À ce rythme, il leur faut à peu près 30 jours pour terminer ensemble leur cavité ! Cette dernière peut par la suite être occupée par d’autres espèces d’oiseaux ou des mammifères. Tel que les chauves-souris, dont le Grand rhinolophe et la Barbastelle d’Europe, ou des rongeurs, tel l’Ecureuil roux et le Muscardin.